le boomerang

Le projet architectural est né d’une exploitation presque « mécanique » des caractéristiques géométriques de la parcelle. Située à la jonction de deux rues, formant une sorte de proue circulaire, le bâtiment épouse cette courbe.
De volumétrie modeste puisque de plain-pied, son implantation à l’alignement des voiries, lui donne naturellement une présence dans le tissu urbain.
Sa forme ventrue, issue du cercle rentre en harmonie avec la tour médiévale ronde voisine et avec les différents ronds-points envahissant le sol aux alentours…
D’épaisseur constante, il se développe ainsi sur 60 m, tel un cintre, accueillant dans sa concavité un jardin-cloître.
Le souhait d’associer à la fois une idée d’ouverture et d’accueil à celle de confidentialité et de gravité à mener le projet vers l’expression d’un contraste entre l’extérieur et l’intérieur.
L’extérieur s’offre généreusement à la ville. La façade est lisse, sobre, simple voile de béton lasuré, animé de percements fortement marqués par des cadres en acier laqué.
Sa couleur rouge lui assure une identité forte, affirmant sa vocation d’édifice public, repère dans la ville.
La faille de l’entrée, au travers de laquelle le bâtiment révèle son intérieur, est une invitation à rentrer pour le public.
L’intérieur se veut rassurant et convivial. Une longue galerie vitrée, ouverte sur un jardin intérieur baigné de soleil, distribue l’ensemble des pièces : à l’Ouest les bureaux, à l’Est les salles d’activités.
L’usage massif du blanc sur les murs et plafonds, apporte à l’ensemble une grande quiétude.
La concavité de la galerie vitrée met en scène un jeu de reflets et de vues qui rend la perception de cette « maison » plus complexe et étonnante que sa forme ne pouvait laisser présager au départ.